ConférenceCulture scientifique et technique, Loisirs, Recherche
le 14 août 2023Villar-d'Arène - Jardin du Lautaret
De 17h à 18h. Par Mikael Chambru, professeur à l'Université Grenoble Alpes et coordinateur scientifique du laboratoire d’excellence Innovations et transitions territoriales en montagne
La Grave, Saint-Véran, La Clusaz… l’adaptation des modèles touristiques face aux crises socio-environnementales est source de conflits. Dans les Alpes le changement climatique est en moyenne deux fois plus rapide que dans le reste de l’hémisphère nord. Marqué par un lot d’incertitudes que nous expérimentons déjà. Le manque significatif de neige cet hiver en moyenne-montagne et ses effets sur l’activité ski alpin en témoignent. S’ajoutent d’autres pressions et d’autres enjeux comme la sur-fréquentation touristique, l’aménagement de la montagne, l’accès au logement, le partage des ressources en eau, etc. Aujourd’hui, les intérêts et les points de vue divergent sur ces questions. Est-ce qu'on doit passer d’un régime d’attractivité à un régime de l’habitabilité des des territoires de montagne ? Quelles réponses imaginer ? Et si, contrairement aux idées reçues, les conflits étaient féconds pour construire cette transition ?
Mikaël Chambru est maître de conférences en sciences sociales à l’Université Grenoble Alpes et coordinateur scientifique du Labex ITTEM (Laboratoire d'excellence Innovations et transitions territoriales en montagne). Ses travaux de recherche portent sur la mise en public des sciences, les controverses publiques et les mobilisations socio-environnementales dans les territoires de montagne
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